Benjamin Constant député de Strasbourg 1827

Bonjour,
Les 17 et 24 novembre 1827, Benjamin Constant (1767-1830) est élu député de Strasbourg. Grâce à ses talents oratoires, il est alors l'un des porte-parole médiatiques du parti libéral. Dans les années 1820, il entre en relations suivies avec la patriciat industriel de Munster (Hartmann) (cf. 17.10.1772) et de Mulhouse (Dollfus) (cf. 15.4.1797), puis à Strasbourg, où il est bien accueilli par les libéraux pour ses origines protestantes et sa défense de la liberté. Lors des élections de 1827, il est sollicité pour être candidat à Strasbourg. La campagne électorale est triomphale et se caractérise par une succession de manifestations en sa faveur : aubades, concerts, cortèges illuminés sur l'Ill et multiples dîners. Lors du scrutin des 17 et 24 novembre, il est élu (124 voix) face à Jean-Georges Humann (108 voix) (cf. 6.8.1780). Désormais et jusqu’en 1830, il apparaît comme la voix de l’Alsace au Parlement, défenseur du libéralisme politique et économique et des intérêts particuliers de l’Alsace, défense contre le monopole du tabac et pour le transit colonial par le Rhin. Un an plus tard, il est fêté à Brumath, Bischwiller, Barr et Munster et qualifié de "roi de Strasbourg". Il sait conserver son aura, ce qui lui vaut d'être réélu à Strasbourg (en juin et octobre 1830), peu avant sa mort.
Bernard Vogler, L'Almanach de l'Alsace, p. 338.
https://www.alsace-histoire.org/netdba/ ... -benjamin/
https://de.wikipedia.org/wiki/Benjamin_ ... nstant.jpg
Bien cordialement,
Philippe
Les 17 et 24 novembre 1827, Benjamin Constant (1767-1830) est élu député de Strasbourg. Grâce à ses talents oratoires, il est alors l'un des porte-parole médiatiques du parti libéral. Dans les années 1820, il entre en relations suivies avec la patriciat industriel de Munster (Hartmann) (cf. 17.10.1772) et de Mulhouse (Dollfus) (cf. 15.4.1797), puis à Strasbourg, où il est bien accueilli par les libéraux pour ses origines protestantes et sa défense de la liberté. Lors des élections de 1827, il est sollicité pour être candidat à Strasbourg. La campagne électorale est triomphale et se caractérise par une succession de manifestations en sa faveur : aubades, concerts, cortèges illuminés sur l'Ill et multiples dîners. Lors du scrutin des 17 et 24 novembre, il est élu (124 voix) face à Jean-Georges Humann (108 voix) (cf. 6.8.1780). Désormais et jusqu’en 1830, il apparaît comme la voix de l’Alsace au Parlement, défenseur du libéralisme politique et économique et des intérêts particuliers de l’Alsace, défense contre le monopole du tabac et pour le transit colonial par le Rhin. Un an plus tard, il est fêté à Brumath, Bischwiller, Barr et Munster et qualifié de "roi de Strasbourg". Il sait conserver son aura, ce qui lui vaut d'être réélu à Strasbourg (en juin et octobre 1830), peu avant sa mort.
Bernard Vogler, L'Almanach de l'Alsace, p. 338.
https://www.alsace-histoire.org/netdba/ ... -benjamin/
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Bien cordialement,
Philippe